Ousmane Thiam est infirmier en région éloignée. Résident de Sherbrooke depuis six ans, il cherche à travers l’organisation d’événements politiques et littéraires à rencontrer des personnes avec qui réfléchir le monde. Son objectif est d’investir la place publique sherbrookoise pour tenter de créer une autre forme de vie via la réflexion critique.
Par Annabelle BERTHIAUME et Ousmane THIAM – En raison de ta double posture de chercheur puis de militant panafricain, nous avions envie de prendre le temps d’explorer quelques-unes des tensions inhérentes à l’organisation politique, notamment sur la question décoloniale, mais pas exclusivement. C’est donc le fil rouge qui relie les questions de notre entretien aujourd’hui. Pour commencer, pourrais-tu nous définir le panafricanisme et ses caractéristiques ?