George Caffentzis est professeur retraité à l’Université de Southern Maine. Marxiste autonome, on le connaît pour ses contributions à la revue Zerowork et au sein du Midnight Notes Collective, pour Wages for Students et pour le Committee for Academic Freedom in Africa. On peut lire bon nombre de ses textes dans le recueil In letters of blood and fire. Il s’implique depuis quelques années dans le mouvement de grève de la dette aux États-Unis.
Par Camille MARCOUX et Etienne SIMARD —
Or, à partir des années 1960, les universités deviennent des usines. Elles représentent un passage obligé, concrétisé par l’obtention d’un diplôme qui n’est plus dorénavant une marque de privilège. La démocratisation de la fréquentation universitaire faisait d’ailleurs partie d’un plan explicite et élaboré du capital: la classe ouvrière recevra une éducation supérieure.
Par George CAFFENTZIS —
Le travail immatériel, tel que défini par ses partisans comme Hardt et Negri, n’existe pas. Afin de défendre cette affirmation, j’examine comment le travail a été compris dans l’histoire du capitalisme à travers l’étude des machines, et je soutiens que la théorie la plus réussie des machines dans la société capitaliste est celle de Marx. Je m’appuie sur cette théorie pour défendre mon scepticisme concernant le travail immatériel. Cependant, la théorie de Marx, elle-même, doit être défendue.