Max Haiven est titulaire de la chaire de recherche du Canada en culture, médias et justice sociale à l’Université Lakehead dans le Nord-Ouest de l’Ontario et co-directeur du ReImagining Value Action Lab (RiVAL). En mai 2020, il a publié Revenge Capitalism. The Ghosts of Empire, the Demons of Capital, and the Settling of Unpayable Debts: un livre qui met de l’avant une théorie matérialiste de la vengeance pour comprendre les violences de classe, de colonialité, de genre et de race mises en place par le capitalisme contemporain pour dépasser ses propres crises. On peut retrouver ses travaux ici: https://maxhaiven.com/.
Par Max HAIVEN —
Notre tâche est de prendre revanche au nom de l’avenir de paix, de care, d’abondance, de connexion et de prospérité qui nous est dû, mais que le capitalisme de la vengeance nous nie. Il nous faut également prendre la revanche de celleux qui sont mort·e·s et qui continuent de mourir, lentement ou rapidement, à force de reproduire ce système.
Les nouvelles formes de solidarité, d’entraide et de luttes communes qui émergent aujourd’hui, dans le contexte de pandémie, sauront-elles façonner ces luttes de demain pour un monde post-capitaliste ?