Cherry Blue est stripper, militante au Comité Autonome du travail du sexe et candidate au doctorat en philosophie. Ses recherches portent sur le travail du sexe et les enjeux féministes.
Par Cherry BLUE – Je danse depuis maintenant trois ans, principalement à Montréal, et j’ai pu constater que les représentations collectives ne collaient pas souvent aux réalités de ce travail ou qu’elles ne s’intéressaient pas aux enjeux les plus importants. Alors que beaucoup sont obnubilés par la dynamique clients/danseuses, les abus de pouvoir les plus manifestes se situent généralement ailleurs. Suite à l’enquête militante du CATS par rapport aux conditions de travail des TDS dans les salons de massage, je me suis dit qu’il pourrait être pertinent de faire de même pour les strip clubs.